Tokyo tower

Mon vol pour Taïwan part à 7h le lendemain, j’ai donc une dernière journée pour profiter de la ville. Ryosuke m’accompagne devant la fameuse Tokyo Tower avant de me dire au revoir er de partir à son travail. Merci pour l’accueil! Je monte dans la tour. C’est un truc à touriste et le prix n’est pas donné mais on ne peut pas dire que je fais cela souvent donc c’est parti pour un tour d’ascenseur géant.

Tokyo s’étend sur des distances incroyables. Des dizaines de kilomètres d’immeubles, de tours, de petites maisons et de routes.

Des enfants regardent par une fenêtre au sol le vide. Tout le monde semble avoir peur de marcher dessus. Je lève mon pied de manière théâtrale et le pose sur la vitre victorieusement, pesant de tout mon poids dessus. Je ne suis pas tombé! Les regards qui m’entourent passent de l’effroi au sourire. Désormais, tout le monde essaient de marcher « dans le vide ».

Après la visite d’un parc et d’édifices anciens dans les environs de la tour, je prends le train direction le quartier de la gare centrale, là où se trouve le palais de l’empereur.

Je ne pourrais pas m’aventurer plus loin. Le temps est pluvieux. Je rencontre un jeune écrivain espagnol venu chercher de l’inspiration au Japon. Les seuls parties visitables sont des jardins qui se trouvent être fermés aujourd’hui. Je propose à mon nouveau pote d’aller à l’office de tourisme, là où j’avais atteris lors de mon premier jour en ville.

Cette fois ci, il y a un peu plus de monde. On nous offre le thé et des cours d’origamis, de calligraphie. J’essaie un kimono et blague avec l’équipe pour faire passer le temps. Ce soir je dois dormir à l’aéroport qui est à 2h du centre ville.

Ma photo ira avec d’autres faire la promotion de cet office de tourisme.

Je pense être large pour le train, aussi j’achète un cadeau pour mes prochains hôtes à Taïwan et je prends le temps pour dîner.

Malheureusement, les trains du matin sont trop tard pour mon vol et ceux que je dois prendre ce soir sont quasiment tous partis sauf un. Il n’est pourtant que 21h. Je monte de justesse dans le dernier train. Arrivé à la ville de Narita, je dois changer. Je cherche la gare de l’autre compagnie en vain. Mais le dernier train est déjà parti. Je me fais rembourser mon ticket. Après avoir errer autour des deux gares locales, je finis par prendre un taxi. Il y a moins de 10km… 30€. On passe un péage douanier. Me voilà au terminal n°2. J’espère que c’est le bon, il est minuit et quelques personnes s’apprêtent à dormir dans les halls. Ils n’ont pas l’air japonais, plutôt chinois. Je sympathise avec un couple d’étudiants. Ils reviennent à Taïwan, même vol que moi! Je me trouve une rangée de sièges pour me faire un semblant de lit. Les Taiwanais me réveilleront quand ce sera l’heure et on peut mutuellement surveiller nos sacs. Dans le hall, les lumières s’éteignent, jusqu’à 3h du matin. Dur! Surtout avec tout les passages, j’ai somnoler. J’essaie de patienter avant 5h, puis finalement je me retrouve dans l’avion à 7h. Direction plein sud, l’île de Formose, Taïwan!